Date de sortie
1 décembre 2017
Produit par
Stwo
Dans "Bryan Herman", Lomepal tisse un récit introspectif, mêlant sa passion pour le skate et son parcours dans le rap. Les paroles évoquent les défis physiques ("Dix fractures, six entorses") et la persévérance nécessaire pour exceller dans ces domaines. L'artiste exprime un sentiment de nostalgie pour l'époque où le skate n'était pas encore mainstream, soulignant une certaine désillusion face à la popularisation de sa passion ("Aujourd'hui, c'est hype"). Il aborde aussi la peur de perdre son authenticité ("Je commence à ressembler à tous ces tristes puristes"), un thème récurrent dans la culture du rap où l'intégrité artistique est souvent mise à l'épreuve. La chanson sert de métaphore pour la lutte entre rester fidèle à soi-même et s'adapter aux attentes du public. Lomepal utilise des références personnelles pour illustrer ses points, comme sa préférence pour une planche de skate spécifique, reflétant son individualité et son confort dans son propre style. La mélodie accompagne les paroles avec une tonalité mélancolique, renforçant l'ambiance introspective de la chanson. "Bryan Herman" est donc un morceau qui explore l'identité, la passion et l'évolution personnelle, tout en restant ancré dans les réalités du monde du skate et de la musique.
Paroles
Couplet
Dix fractures, six entorses, ça renforce mais j'ai appris à aimer les bienfaits de s'ken
Board Nozbone, taille 8,5 : pour mes grosses chevilles, j'ai du confort en rab
Gros flow, gros morceaux, jamais un aussi bon rappeur n'avait vraiment fait de skate
Feeble front, hardflip, jamais un vrai skateur n'avait été aussi fort en rap
Refrain
J'me déplace en skate
Dégaine de clochard à la Chris Cole
J'ai la dalle, j'ai pas d'oseille, du son dans les oreilles, j'me crois à San Francisco
Ça rend immortel, au-d'ssus des autres, faut rouler pour le croire
J'me sens immortel, faut rouler pour le croire
Couplet
Antoine, c'était un vrai piss drunk, c'est c'que les panneaux disent
J'me suis déjà tout cassé cinq fois
Nouvelle board, nouveaux poignets : j'ai pas lu la notice
Aujourd'hui, ça va skater comme un autiste
J'suis en forme, j'ai bouffé six steaks
J'descends dans la rue comme à la fin des sixties
J'suis un vrai, pas une pisseuse en mode cystite
Nique les règles, nique le système, roule une grosse saucisse d'herbe
Beaucoup trop d'énergie en moi pour que je m'asseye
J'reste debout, j'suis toujours bien calé comme un feeble
En road trip de Marseille jusqu'à Marbella
Y'a des sessions pour lesquelles j'aurais claqué ma paye
Sauter cent fois les mêmes marches en braillant, c'est mal
Mais j'continuais jusqu'à c'que les croûtes sur mes bras en aient marre
C'est d'la magie, imagine
J'resserrais mes jeans à la machine à coudre pour ressembler à Bryan Herman
Couplet
Quand j'étais p'tit, le skate y'avait qu'aux States que c'était cool (Ouais)
Nous, on vivait dans un pays inculte (Ouais)
S'habiller bien, c't'tait ultra cher
Chaque trajet, j'avais un vrai style de thrasher
Mais j'ai jamais eu d'quoi m'en payer un pull (Jamais)
Logo sur le t-shirt dessiné au Posca
On filmait toutes nos sessions, jusqu'à en mériter un Oscar
Demande à Jessy, aux Bloby's, à Kamel ou à Claude
Combien d'spots on a retourné sur le globe
Plus on était peace, plus on v'nait nous faire chier comme Tatie Danielle
Y'avait toujours des bouffons qui voulaient nous braquer l'panier (Hey)
Un long bout d'bois, deux bouts d'fer, quatre gommes dures
C'est pas leurs bras qui gagnaient
Refrain
J'me déplace en skate
Dégaine de clochard à la Chris Cole
J'ai la dalle, j'ai pas d'oseille, du son dans les oreilles, j'me crois à San Francisco
Ça rend immortel, au-d'ssus des autres, faut rouler pour le croire
J'me sens immortel, faut rouler pour le croire
Couplet
J'passe mes nuits à cracher des lames au stud'
Les gens sont si petits, ça m'élève l'âme au-d'ssus
Le skate, c'était pareil sauf que quand ça nous donnait la gaule à mort, c'était pas encore la mode, zut
Aujourd'hui, c'est hype mais j'suis trop vieux pour les médailles
Et j'me sens mal si j'bois pas beaucoup d'eau l'matin
Ça, c'est ma kryptonite, c'est ma gousse d'ail
J'ai pas fait d'boxe thaï mais j'ai des tibias qui ressemblent à des couteaux à pain
Les modes et les marques passent pas le magma
Qui a connu la boule au ventre sur les quatre blocs de MACBA ?
Certainement pas tous ces suiveurs tristes
J'baise tout c'que Justin Bieber tweete, j'danse comme Oliver Twist
Outro
Quand je péterai les plombs
Tout l'monde s'y attendra
Je commence à ressembler à tous ces tristes puristes que je déteste dans l'rap
Alors stoppez-moi avant que je devienne une merde
Pitié, stoppez-moi, c'est pas moi, c'est la nature humaine
Structure lyricale de Bryan Herman
Couplet
feat.
Pré-Refrain
Refrain
feat.
Intro / Outro / Pont
feat.
La structure d'une chanson de rap peut varier en fonction de l'artiste et du style de musique. Cependant, il existe des éléments communs qui sont souvent utilisés dans la plupart des chansons de rap. Voici une liste de ces éléments et leur signification :
- Intro feat: L'introduction de la chanson est souvent utilisée pour poser l'ambiance, donner le ton ou présenter l'artiste.
- Couplet feat: Le couplet est la partie principale de la chanson où l'artiste raconte une histoire ou exprime ses pensées. Les couplets sont souvent séparés par un refrain.
- Refrain feat: Le refrain est la partie de la chanson qui est répétée plusieurs fois. Il est souvent utilisé pour renforcer le thème principal de la chanson et pour que les auditeurs puissent facilement se rappeler de la chanson.
- Pont feat: Le pont est une partie de la chanson qui est utilisée pour relier le couplet au refrain. Il peut être utilisé pour changer le rythme ou l'ambiance de la chanson.
- Outro feat : L'outro est la partie finale de la chanson. Elle est souvent utilisée pour conclure la chanson ou pour donner une dernière impression à l'auditeur.
- F ea t : C'est l'abréviation de “featuring”, utilisée pour indiquer la participation d'un autre artiste à la chanson.
Il existe également d'autres éléments qui peuvent être utilisés dans une chanson de rap, tels que le pré-refrain, le post-refrain et le feat. Le pré-refrain est une partie de la chanson qui est utilisée pour préparer l'auditeur au refrain. Le post-refrain est une partie de la chanson qui est utilisée après le refrain pour renforcer le thème principal de la chanson. Le feat est une abréviation de “featuring” et est utilisé pour indiquer la participation d'un autre artiste à la chanson.
La structure d'une chanson de rap est importante car elle peut aider à maintenir l'attention de l'auditeur et à renforcer le thème principal de la chanson. Les différences entre les chansons à couplet ou à refrain dépendent de la façon dont l'artiste choisit de structurer sa chanson. Les chansons à couplet ont souvent des couplets plus longs et des refrains plus courts, tandis que les chansons à refrain ont souvent des refrains plus longs et des couplets plus courts. Cependant, il n'y a pas de règle stricte en matière de structure de chanson de rap, et les artistes peuvent choisir de structurer leur chanson de la manière qui leur convient le mieux.
Répartition lyricale du track
Couplet
Refrain
Outro
58%
36%
6%
Répartition lyricale de l'album
Refrain
Couplet
Pont
Intro
Outro
Post-refrain
40%
39%
9%
6%
3%
2%
Densité lyricale Bryan Herman
Dans le rap, la moyenne du nombre de mots dans une chanson varie généralement entre 400 et 500 mots, bien que certaines chansons puissent dépasser les 1 000 mots. Il est important de noter que cette moyenne peut fluctuer en fonction du style de l'artiste et du contenu spécifique de la chanson. La durée des chansons de rap oscille généralement entre 2 et 5 minutes, contribuant ainsi à la diversité des structures et des intensités verbales dans ce genre musical.
Moyenne de l'album
748 MOTS
3:42 MINUTES
Caractéristiques de la prod
Les décibels (dB) mesurent l'intensité sonore dans la musique, y compris le rap, aidant à équilibrer les sons, la moyenne se situe aux alentours de -7 dB. Les battements par minute (BPM) indiquent le tempo, généralement autour de 80 à 100 pour le rap. Ces valeurs peuvent varier en fonction du style et de l'expression artistique.
Moyenne des prods de l'album
99 BPM
-7 dB